1 janvier 2011

Chronique : Velvet Revolver - live in Houston DVD

Velvet Revolver est un groupe de hard rock formé en 2003. Composé du frontman de Stone Temple Pilots Scott Weiland, de trois ex-Guns N' Roses, Slash, Duff McKagan et Matt Sorum ainsi que de Dave Kushner, ce all-star band a deux albums à son actif, "Contraband" (2004) et "Libertad" (2007). Cette année, les américains sortent "Live in Houston", leur premier DVD officiel mais aussi le dernier avec Scott Weiland au chant.


Les fans ont du attendre ce "Live In Houston" impatiemment, voilà qui est fait. Première inquiétude balayée : la qualité vidéo est excellente comparée aux extraits qui tournaient sur la toile depuis quelques
semaines. Le show démarre avec l'excellent "Sucker Train Blues". Scott Weiland n'est pas forcément à son apogée vocalement parlant notamment lorsqu'il doit hurler pour conclure ce premier titre. Il est pourtant le showman du groupe avec sa mythique casquette d'officier et sa façon bien personnelle de s'approprier la scène. A noter qu'entre certains morceaux figurent des passages d'interviews des membres retraçant les débuts du groupe. On y apprend par exemple que Slash (guitare), Duff (basse) et Matt (batterie) ont écouté presque 200 CDs pour trouver celui qui sera leur chanteur. Puis, quand Scott est arrivé en studio, cela a été une évidence. Petite surprise sur "Illegal I", une jam session electro-instrumentale. Le show représente bien l'expression "Sex, Drugs & Rock'N' Roll" ne serait-ce qu'avec "Do It For The Kids" ou les reprises "Crackerman" et "Sex Type Thing" des Stone Temple Pilots. Les gars prennent du plaisir et ça se voit sur la fin de "Set Me Free" quand Slash, Duff et Dave s'éclatent sur sur un solo à trois. L'interprétation de "Used To Love Her" des Guns N' Roses, un brin folk, calme un peu la frénésie de ce concert que l'on peut qualifier de "Dirty Rock'N' Roll". Slash et Scott se font une place près du public en s'asseyant au bord de la scène. "Slither" aurait été un bon moyen de clôturer le show de façon magistrale mais ce sera le non moins bien "Sex Type Thing" qui se chargera de l'affaire. M. Weiland maitrise le public jusqu'à la dernière seconde. Ce dernier morceau nous laisse admiratif sur la prestance que dégage chaque membre du groupe.


Un live de 2007, comprenant des titres du second opus, aurait peut-être été plus représentatif du style Velvet Revolver et de son évolution musicale en l'espace de deux disques. Cependant, la concentration sur la période 2004/2006 est peut-être un moyen de mettre l'accent sur la fulgurante ascension du désormais quatuor, qui est toujours à la recherche d'un nouveau chanteur.